Tales of Zestiria (clé steam venant de chez Humble bundle)

nova (il y a 2867 jours)

Pitchblack (il y a 2865 jours)

C'est l'histoire d'un type qui se réveille au milieu d'un pentacle et d'une brume de soufre. Ces yeux irrités finissent par percer la brume, et il voit les meubles de ce qui semble être le laboratoire en désordre d'un magicien... Le voila le magicien, il est sonné, inconscient, ses mains étreignant encore un grimoire relié d'un cuir écailleux.  
Le type fait un pas maladroit, puis deux, et franchit le pentacle tracé au sol. Une vibration dans l'air, le sentiment insidieux que quelque chose a changé dans l’atmosphère et le voila dans la pièce. Le magicien au sol n'a pas bougé.  
Le type parcoure la pièce, effleure des cornues pleines de liquides bizarres ou de paillettes lumineuses, son regard cherche quelque chose.  
Là ! Une fenêtre. Il va voir le paysage et ce qu'il voit le stupéfie, car... mais pas le temps de s’attarder sur ce qu'il a vu, un bruit violent interrompt son émerveillement.  
Des cris derrière la porte du labo, une langue aux sonorités véhémentes et brutales. Clairement des ordres, et des cris de rage. Et maintenant des coups, des coups redoublés, de toute évidence ceux qui sont derrière la porte essayent de la défoncer. A ce moment, le mage étendu au sol ouvre les yeux.  
(à suivre)

Pitchblack (il y a 2865 jours)

graouu (il y a 2865 jours)

Poussin-Joyeux (il y a 2865 jours)

BONJOUR!!!

Bon allez, ce jeu me tente beaucoup mais je ne venais pas pensant qu'il y aurait déjà foule mais comme ce n'est pas le cas... coucou! Merci pour ce joli gift en tout cas!!!

Mon histoire fantasy:

Le sage Poussinus partit tôt le matin vers la clairière enchantée. On l'appelait ainsi car tous ceux qui y entraient ressortaient transformés. Le sorcier Graouuxibus y faisait régner une atmosphère pour le moins étrange, et projetait sur les pierres et les arbres des Visual Novel de toutes les couleurs et peu recommandables pour les enfants du village voisin. On ne savait trop quel était son but...

Baalimou, le barde, s'était d'ailleurs perdu dans cette forêt gigantesque et l'on pouvait y trouver maintenant un arbre qui lui ressemblait étrangement.

Poussinus partit donc dans cette clairière, accompagné d'une troupe d'Elfes en protection, Elfes qui en fait ressemblaient beaucoup plus à des canards qu'à des Elfes. Au-dessus d'eux un escogriffe géant surveillait le convoi. 
Pas si loin de la petite troupe, on apercevait des fumerolles de différentes couleurs et les odeurs parfumées mais étranges qui s'en dégageaient avaient un parfum enivrant.

Les Elfes Pitchblackox et Novix ne purent résister à l'appel de ce parfum et coururent droit vers un trou d'où sortaient ces fumerolles. Bien mal leur en prit car ils tombèrent dans le trou juste après que le sol se soit dérobé sous leurs pieds!

La suite dans toutes les bonnes librairies un de ces jours!!!

graouu (il y a 2865 jours)

Lucretia (il y a 2864 jours)

Bonjour, je sais pas trop quoi comment définir fantasy, wiki m'a dit que les contes du Moyen-Age européen rentraient dans la définition, et j'aime beaucoup les contes, en général et ceux d'Extrême-Orient surtout. Mais ça a l'air assez universel. Du coup de la bouillie de mes souvenirs, voilà le début d'un conte inventé (qui ne collera probablement pas à la définition correcte de la fantasy).

Dans un village vivait un vieux couple de pêcheurs. Ils étaient pauvres et vivaient de peu. Un soir le pauvre pêcheur n'osait pas rentrer une fois de plus les mains vides, il était désespéré car sa femme et lui n'avaient rien mangé depuis presque une semaine. Il soupirait : "Voilà que la nuit tombe et mon filet est vide, mais déjà il est l'heure de rentrer." Il remonta son filet une dernière fois, qui ne contenait qu'un seul poisson. Le pêcheur l'examina de plus près. Quelle ne fut pas sa surprise en constatant que le poisson était en or. Déjà il se réjouissait de la fin de la pauvreté quand le poisson se mit à pleurer : "Épargne-moi mon brave, le dieu-poisson m'attend." Et le poisson en or pleurait pleurait. Le pauvre pêcheur avait rudement faim, il pensait à sa femme le ventre vide. En soupirant, il rejeta le poisson. Celui-ci fila au fond de l'eau. Le soir le pêcheur rentra donc les mains vides. Sa femme l'attendait en pleurant sur la plage : "Allons-nous mourir mon pauvre époux ?" Et tous deux pleurèrent à chaudes larmes. La nuit ils eurent très faim. Et le lendemain, le pêcheur repartit en mer le cœur lourd. Quand tout à coup la mer s'ouvrit et le dieu-poisson apparut, c'était un énorme poisson doré, il faisait bien 100 mètres de haut, peut-être un peu plus. Le pêcheur était à genoux dans son bateau mort de trouille. Quand tout à coup, le poisson lui dit d'une voix qui résonnait jusqu'au ciel : "Merci d'avoir épargné mon fils, tu vois ce filet que je t'offre ? Il te suffira de le lancer et plus jamais tu n'auras faim." Le pêcheur n'en revenait pas, il osait à peine lever les yeux. La mer se referma aussi vite qu'elle s'était ouverte et voilà qu'il se trouvait seul sur son bateau avec un filet dans les mains. Il pensait avoir rêvé car qui croirait ce genre d'histoire ? Mais dans ses mains il ne reconnaissait plus son filet, il n'avait d'ailleurs jamais rien vu de semblable. Le pêcheur lança le filet et voilà que le bateau manqua de se renverser en trois secondes tellement ça devait peser oh allez savoir combien !!! C'était la fin de la faim. Le pêcheur tira son filet énorme jusqu'à chez lui, et sa femme et lui pleurèrent ensemble de la fin des jours sombres.

A l'autre bout du village vivait un puissant marchand qui vivait dans l'opulence. Il possédait une immense flotte de bateaux de pêche mais cette année ça mordait pas fort. Il n'avait jamais porté attention au vieux couple à part pour relever l'argent qu'on lui devait. Et voilà que le moment arrivait. Le puissant homme vint réclamer au pêcheur : "Où est l'argent que tu me dois comme chaque année pour le bateau que je te prête dans ma bonté ?" Mais le pauvre homme était heureux cette fois car il pouvait payer sans peine. Alors tout à coup le marchand prit conscience que quelque chose avait changé et il trouvait vraiment vraiment pas ça normal du tout. Il interrogea le pêcheur qui était tout content de lui raconter son aventure. Et le marchand le félicita tandis qu'en son for intérieur il brûlait de convoitise.

Le marchand décida de reproduire l'expérience. Il mangea moitié moins pendant une semaine et força sa famille à faire de même. Sa femme grognait : "Hey ! Comptes-tu nous affamer combien de temps comme ça ?" Et puis un soir il partit à la pêche. Et sur la mer tout seul il cria vers le ciel : "Aaaah comme j'ai faim et comme mon filet est vide mais déjà il est l'heure de rentrer !!!" [...]

Mais le reste de cette histoire, le dieu-poisson l'a mangée. :sad:

Poussin-Joyeux (il y a 2864 jours)

Lucretia (il y a 2864 jours)

Sûrement pour le marchand. Le poisson ils troquent le surplus contre du riz je pense. Mais j'en sais rien en fait puisque c'est perdu. Et merci Graouu pour ce gift. Et voilà un autre début d'histoire pas parfait mais peut-être moins hors contexte.

Dans un royaume tellement lointain que plus personne ne sait s'y rendre, il était une fois un chevalier très fort et très courageux mais qui avait un gros souci, il était aussi super malpoli et faisait vraiment le minimum. Un jour une calamité frappa le royaume. Un dragon dont la tête dépassait les nuages semait la désolation. "Oh seigneur, nos récoltes !" s'écriaient les paysans devant leurs champs en feu. Tous les vaillants du coin s'y étaient essayés mais avaient fini en BBQ, c'était d'un drame. Alors le roi fit publier une annonce : "Qui que tu sois même si tu pues, dégage le dragon et je t'accorde la main de ma fille chérie que tu mérites pas pour devenir peut-être mon successeur." Le chevalier en avait mais alors rien à cirer et restait allongé les pieds en éventail à se bâfrer à l'auberge. Mais un jour, un grand BRWAAAAAAAAAAAA se fit entendre à en faire trembler les murs. Tout le monde décampa aussi sec mais pas notre chevalier qui était trop bien installé pour avoir envie de se bouger le train. Et BRWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA et voilà le toit qui s'envole. "Putain de bordel de merde !" s'écrie le chevalier en colère d'avoir interrompu son dîner. Au-dessus de lui, la tête géante d'un dragon effrayant le fixait. Il soufflait fort et ça sentait mauvais. "Tu pues la merde !" s'écria le chevalier. Le dragon était peut-être brutal mais il était aussi un être sensible. Il eut un blocage parce qu'il était super contrarié. Et puis une illumination et gloups voilà qu'il attrapa le chevalier. Mais celui-ci n'avait pas l'intention de servir de déjeuner. Il s'agrippait à sa langue et gueulait dans sa bouche : "Mais tu te brosses jamais les dents ou quoi ?! Tu es vraiment laid, tu pourrais pas te les faire retailler ?!" Le dragon commença à s'agiter pour essayer de l'avaler mais ça marchait pas. Il fila à la rivière et la vida. Mais le chevalier tenait bon et gueulait toujours : "Nan mais même avec de l'eau, tu pues quand même hein !" Au bout d'une heure comme ça le dragon en pouvait plus. Il avait tellement la migraine, il s'écroula d'une hémorragie cérébrale. Le chevalier fit l'effort minimum mais alors vraiment minimum pour sortir de là. Et le roi l'attendait là avec la princesse. "Comme promis je t'offre ma fille chérie que tu mérites pas !" dit le roi en la poussant. Le chevalier la fixa avec une de ces tronches. Et la princesse lui dit en se curant le nez : [...]

machiavel24 (il y a 2864 jours)

Fizdol (il y a 2863 jours)

Des fleurs de Bémance.

Rondes, blanches et crémeuses. Comme des oeufs montés en neige sur un bras fleuri.

Elena n'aurait jamais imaginé en trouver à une telle altitude. Encore moins dans cette partie aride des mont brumeux que toute la région évitait, craignant la violence de ses tempêtes de givres. Elle en arracha une poignée, amusée, avant de reprendre sa route. Alors que ses pas l'éloignaient du bosquet en fleur, les pieds de Bémance se mirent à onduler très légèrement.

Les fleurs de Brémance sont une espèce végétale très particulière. Leurs graines sont disséminées sur les plaines de l'Agorra par les oiseaux pèlerins, de grands corbeaux qui migrent une dizaine de fois par an. Se nourrissant de mulots des plaines, ils s'engouffrent dans les bosquets à la recherche de leurs proies et, se faisant, emprisonnent les petites graines entre leurs longues plumes noires et rouges. Puis ces dernières se détachent en plein vol, tombent vers le sol et s'enfoncent de plusieurs dizaines de mètres dans les agorres, ces longues fissures verticales qui donnent leurs noms aux plaines de l'Agorra, *planas aggorras* - les plaines des agorres.

Pendant un peu moins de dix mois, les fleurs de Bémance remontent les agorres jusqu'à sortir à l'air libre et à la chaleur du soleil, leurs racines pouvant parfois mesurer jusqu'à une vingtaine de mètres en fonction du chemin pris depuis les profondeurs. Et ces racines, à la fois résistantes et souples, ont longtemps servis aux premiers colons humains à confectionner armes et armures, d'une telle résistance que les guerriers de ces tribus sont devenus légendaires. Les Bémans, qui ont donné leur nom à la fleur, ont été nommés "Béhémans" dans les regions du sud, puis "Behémantes" par les immigrés, et finalement "Behemotes" au nord.

La seule difficulté d'utilisation venait avec le fait que les racines de Brémance se contractent lorsque leurs fleurs principales sont tranchées. Comme un réflexe nerveux, les racines sont aspirés dans les agorres, parfois sur plusieurs mètres, et disparaissent à tout jamais. Il faut donc d'abord creuser le long des racines et les couper au plus bas possible.

C'est pourquoi lorsque Elena cueillit les fleurs de Bémance, les racines liées se contractèrent. Sa surprise d'en trouver à une telle hauteur était par ailleurs justifiée : amarré à un comorre des cimes descendu sur les plaines, la graine avait chuté dans une faille de plusieurs centaines de mètres, de ces grandes et profondes cicatrices qui trouent les montagnes brumeuses. Puis avec le temps, les racines avaient trouvé un chemin jusqu'au soleil en presque deux ans et finirent par mesurer trois cent mètres de long.

Leurs contractions, dans un premier temps subtiles, ondulantes, puis violentes et claquantes, firent vibrer le mont Déiva jusqu'à ses hauts plateaux. Les secousses furent telles qu'elles entrainèrent une avalanche monstrueuse, jamais vu depuis plusieurs siècles, qui dévala les mont brumeux et s'écrasa sur l'ouest des plaines de l'Agorra, engloutissant avec violence une vingtaine de villages, dont Béole, le village dont venait Elena, qui avait été mandaté par les anciens pour partir au sommet du Mont, demander de l'aide au Seigneur car le village se mourrait de faim.

Lorsqu'elle redescendit plusieurs jours plus tard, il n'y avait plus de villages ni de villageois.

La morale de cette histoire est que lorsque le monde compte sur vous, foutez-vous les doigts dans le cul plutôt que de les assassiner avec des fleurs à la con.

Tales of Zestiria (clé steam venant de chez Humble bundle)

Créé par :

graouu

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Pitchblack (il y a 2865 jours)

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Poussin-Joyeux (il y a 2865 jours)

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