ROMAN - La Horde du Contrevent (Alain Damasio)

ook4mi (il y a 3384 jours)

machiavel24 (il y a 3383 jours)

Ce qui m'a retourné ou subjugué, c'est la fin de l'épisode 3 de la saison 1 de Banshee. Je ne crois pas avoir aussi mal à l'aise devant une scène. Sa violence est telle que j'en détournais presque le regard. Et c'est vraiment ce moment qui m'a fait aimer la série.

Si on résume Banshee, c'est un prisonnier qui sort de 15 ans de prison pour un vol de diamants. Il a sauvé sa complice, qui était aussi sa fiancée. Le hasard fait qu'il se retrouve dans la ville où elle a élu domicile. Accoudé au bar, le nouveau shériff de la ville prend son déjeuner et notre prisonnier finit son verre quand une bagarre se déclenche avec deux malfrats un peu trop présomptueux. Le sheriff meurt, le prisonnier décide de prendre son identité et devient le nouveau shériff de Banshee avec des méthodes particulièrement musclées.
De ce point de départ, les scénaristes ont imaginé une ville avec une communauté amish, une réserve indienne, un maire qui sort de la puberté, un super méchant ancien amish et particulièrement attentif à la qualité de la viande qu'il vend. On saupoudre ça de quelques méchants de la semaine (Il y en a de géniaux comme l'Albinos) et un méchant très méchant qui vient de NY, ancien employeur dudit prisonnier et l'on obtient un de ces séries qui n'a aucune autre prétention que de divertir.

La diffusion US se passe sur Cinémax anciennement connu pour faire dans la série porn soft alors on a droit à des corps nus qui s'étreignent sauvagement à chaque épisode ou presque. Plus la série avance, moins c'est envahissant ou gratuit (mais genre, le héros se tape tout ce qui passe dans la première saison). La violence est omniprésente et les combats à mains nues sont très bien foutus. 
Sur le plan du scénario, ça se suit très bien et les punchlines fusent (Job est un super personnage). Les personnages sont attachants malgré une moralité absente (le sheriff ne voit que son intérêt). Personnellement, j'apprécie la série sur ce segment. Enfin la notion de repentir n'est pas omniprésente et au final, la série la met de côté très rapidement.

La réalisation est souvent bof, mais l'on sent une volonté de bien faire avec un petit budget. Sur trois saisons et 30 épisodes, la série est parvenu à me plaire. C'est une vraie série B qui assume son statut et ne cherche pas à devenir une série culte portée par le nom d'Alan Ball (Six Feet Under) en tant que producteur. 
Je vais regarder la quatrième et dernière avec plaisir pour savoir le sort de Lucas Hood. C'est un vrai plaisir coupable entre deux grosses séries.

Pour finir, je dirais que la série a une capacité à ne jamais tomber dans le médiocre. Elle est moyenne, ne mérite pas d'éloges comme d'autres, mais elle fait le job.

Je ne participe (pas encore), mais j'ai beaucoup entendu parler de l'auteur et de ce livre. Il s'est d'ailleurs plaint du traitement de son scénario pour le jeu Remember me.

RomTaka (il y a 3383 jours)

J'ai tellement entendu parler en bien de cette "Horde du Contrevent" que je me lance.

Alors la dernière claque qui me revient en mémoire, c'est **Watchmen**, le film, de Zach Snyder.

Rien que le début avec la voix off de Jackie Earle Haley (alias Rorschach), ça m'a marqué comme jamais, à tel point que j'aime relire le début du comics (que j'ai acheté très rapidement après avoir vu le film, en VO) à haute voix, en singeant la voix de Jackie Earle Haley.
L'histoire est vraiment captivante, c'est une bonne prise de recul par rapport aux habituels films de super-héros (Marvel and co).
Le film est très fidèle au comics (même s'il vaut mieux privilégier la version longue Director's Cut, bien que la version normale soit déjà excellente).
Il a juste ce qu'il faut de sexe et de violence (j'ai quelques scènes en tête mais je ne veux pas spoilerB)).
Des personnages comme Rorschach ou Dr Manhattan (mes 2 préférés), permettent d'aborder des psychologies très peu manichéennes rarement vues au cinéma, et sont très bien interprétés dans le film. Il n'y a pas de star à gros cachet dans la distributions mais les différents acteurs collent aux personnages.
Enfin, la BO est juste magique (la scène du cimetière avec "the Sound of Silence" de Simon and Garfunkel, wow !).

Bref, une vraie claque visuelle et intellectuelle (revoir le film ou relire le comics fait découvrir de nouvelles subtilités) comme j'aimerais en prendre plus souvent.

ian0delond (il y a 3382 jours)

shadowproject11 (il y a 3381 jours)

Vanloque (il y a 3380 jours)

Diwydiant (il y a 3380 jours)

Ce n'est pas vraiment une claque au sens propre du terme, mais mon dernier coup de coeur littéraire est **Ex Heroes**, de **Peter Clines** :

![description de l'image](http://img.uscri.be/pth/e45df0ece1588885a913120aaadeb33f750ee6ea "titre de l'image")

*Stealth. Gorgon. Regenerator. Cerberus. Zzzap. Mighty Dragon. Tous étaient des héros, utilisant leurs super-pouvoirs pour faire de Los Angeles un endroit où il fait bon vivre. Mais les morts-vivants ont envahi la planète, faisant des millions de morts et détruisant la civilisation. Un an après, les héros tentent de protéger les survivants massés dans des studios de cinéma transformés en forteresse. Profondément meurtris par les horreurs qu’ils ont endurées, ils luttent pour venir à bout de leurs différences et guérir de leurs blessures, ils luttent pour être les symboles de force et d’espoir dont les rescapés ont désespérément besoin. Mais les zombies affamés ne sont pas la seule menace à laquelle ils doivent faire face. En ville, un autre groupe s’est formé et gagne en puissance...  *

J'ai dévoré le roman pendant les vacances. Mélange de super-héros, d'histoires de zombies et plein à craquer de références geeks (Doctor Who, Star Wars, jeux vidéos...), on suit les aventures des personnages avec un grand plaisir. J'attends d'ailleurs la suite avec impatience (en VF début Septembre, mais 4 ou 5 tomes sont déjà sortis en VO)   :)

Merci pour ce très beau cadeau, en tout cas, mon bon Fizdol  :lol:

Gordor (il y a 3379 jours)

Patience (il y a 3379 jours)

Tselan (il y a 3373 jours)

Pour ma part, ma dernière claque est un jeu. Dungeon of the Endless, du génial studio français Amplitude. C'est clairement le jeu qui m'a fait vivre l'expérience la plus forte que j'ai eue cette année.

Plongé dans des labyrinthes souterrains noirs et profonds, il va falloir se battre et survivre pour remonter à la surface en ouvrant une à une les portes qui nous séparent de la sortie.

C'est un merveilleux mélange de pleins de genres improbables tels que : du RPG, du tower-defense, du rogue-like et enfin du jeu de gestion, qui fonctionne excessivement bien.

On a donc un gameplay tranché, brutal et impitoyable. Le jeu ne fais pas de cadeau. Mais si l'aléatoire à sa place, ce n'est jamais injuste, ta mort n'est toujours due qu'à toi-même. Alors tu replonges, parce que c'est si addictif.

Comme ce moment de stress à l'ouverture d'une porte car tu ignores toujours ce qu'il y a derrière, et ta situation, qui est déjà forcément précaire, peut fatalement basculer si tu es mal préparé. La gestion des ressources est aussi très bien équilibrée, tu te poses constamment la question de savoir comment tu vas les gérer car chaque unité est précieuse. Tout est question de choix, de concessions, de sacrifices. Car chacune de tes actions aura une conséquence sur la suite de la partie.

À côté de ça le jeu est beau et très bien animé. On traverse des décors obscurs, malsains, souvent mystérieux et qui varient selon les étages, dans une ambiance proche de celle d'un Metroid, qui a aussi inspiré FlyByNo, le compositeur de la bande-originale excellente qui nous accompagne au fil des couloirs.

Le jeu pourra peut être vous rappeler vos premières descentes en enfer sur Diablo dont vous n'étiez jamais sûr de pouvoir de revenir. Ou encore ces fameuses expéditions minières dans Minecraft et ces galléries interminables de plus en plus profondes qui vous amenaient toujours plus loin de chez vous, avec cette peur constante de mourir par surprise en laissant derrière toutes les ressources durement récoltées.

Comme ces jeux, Dungeon of the Endless réveille en nous la plus primaire de nos peurs : la peur du noir. Même si je n'ai pas lu la Horde du Contrevent, l'expérience que nous offre le jeu doit être similaire à celle du bouquin. Ces longues runs nous entraînent dans cette ascension interminable dont on ne voit jamais la fin, les obstacles s'accumulent et se font plus nombreux à chaque étages. Plus on monte plus on est affaibli, mais plus la sortie se rapproche. Et ce n'est qu’après de longues heures de jeu, éprouvantes mais terriblement grisantes, que la délivrance s’offre enfin à nous.

En tout cas, merci à toi Fizdol de nous proposer ce livre dont j'ai entendu beaucoup de bien, quoiqu'il en soit il faut que je le lise.

Harvester (il y a 3372 jours)

SiGarrett (il y a 3372 jours)

Baalim (il y a 3371 jours)

La dernière œuvre qui m'a impressionné et ce que pendant une trentaine d'heures, c'est en définitive en jeu vidéo.

Quoique, à la réflexion il s'agisse difficilement d'un jeu vidéo tant celui-ci s'avère dénué du moindre gameplay.

les plus attentifs auront probablement compris qu'il s'agit en effet d'un visual novel, croisement hybride de manga et de jeu vidéo.

Ce jeu, c'est Stein;Gates.

s'il en fallait un pour démontrer que le genre n'est pas uniquement dévoué à la cause des petites culottes et des scènes érotiques ce serait bien celui-ci.

il développe en effet pendant près de 30 heures une brillante histoire de paradoxes spatio-temporels et de voyages dans le temps dont je ne saurais révéler les rouages de peur de priver les quelques amateurs de sa découverte.

là où le jeu s'avère on ne peut plus brillant, c'est qu'il arrive à faire ressentir les mêmes sensations aux joueur que celle que ressent le personnage principal, perdu dans les méandres du temps et des futurs possibles.

Il s'agit probablement de la plus brillante utilisation des fins multiples et embranchements divers que l'on peut trouver dans le genre.

Loin de pêcher par son absence de gameplay, le jeu arrive en effet à sublimer les quelques mécanismes de gameplay dont il se trouve doté.

que vous soyez simples amateurs ou détracteurs du genre ne demandant qu'à être contredit, je ne peux que vous recommander de ous essayer ce sublime jeu.

ROMAN - La Horde du Contrevent (Alain Damasio)

Créé par :

Fizdol

ook4mi (il y a 3384 jours)

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Tselan (il y a 3373 jours)

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