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SAAvenger (il y a 2713 jours)

Pitchblack (il y a 2713 jours)

machiavel24 (il y a 2713 jours)

> **Envoyé par *Pitchblack* **  
> > **Envoyé par *SAAvenger* **  
> > >Un groupe de 20 motards en balade doit traverser un très vieux pont long de 500 mètres. Ce vieux pont ne peut supporter qu’une charge maximum de 5 tonnes - et pas un gramme de plus - avant de s’effondrer. En début de journée, tout le monde est passé sur une balance et chaque participant pèse 250 kilos (moto + pilote). A midi, tous les motards s’engagent sur le pont, roulent jusqu’au milieu et s’arrêtent. A ce moment précis, alors que les 20 sont sur le pont, un oiseau se pose sur la tête du pilote de la 1ère moto... Que se passe-t’il ? (et pourquoi ?)
> > Rien, depuis le matin ils ont fait pipi et perdu du poids :o
> > Sympa le concours, je m'inscrits et reviens avec les épreuves. Merci
>   
> Ils ont également brûlé de l'essence. Ces pertes combinés compensent largement le poids de l'oiseau.  
> **Tu commences donc avec un petit bonus de 100 points**. A suivre ;) 
>

Avec toute la picole ingérée entretemps, les motard sont déjà à l'eau avant même que l'oiseau se pose sur la tête du 1er pilote :p.

Pitchblack (il y a 2713 jours)

RomTaka (il y a 2713 jours)

Excellente idée !  
Autant la géographie j'adore et pense faire des bons scores, autant l'histoire j'aime mais mes souvenirs scolaires sont loin. Va falloir bosser ! ;)  
  
![69e17248fa2cf5174bc85cfda1a53ca9.jpg](https://tof.cx/images/2017/06/17/69e17248fa2cf5174bc85cfda1a53ca9.jpg)
![35660967a500499c141c3361d605f685.jpg](https://tof.cx/images/2017/06/17/35660967a500499c141c3361d605f685.jpg)

Quant à la rédaction, la voici :

*John se réveillait avec la gueule de bois, une fois de plus. Malgré ses racines bretonnes, notre palmipède avait l'alcool traître et ses amis l'étaient tout autant, à prendre un malin plaisir à le regarder se couvrir de honte et finir avili dans les caniveaux.  
Quelle idée aussi de fanfaronner qu'il irait ce soir en boîte draguer le sexe faible et de jurer ramener une fille dans son lit. Pour se donner du courage, le sot avait décidé de s'enquiller 1 bouteille de whisky avant de sortir ! Évidemment, après avoir ingurgité son litre de boisson préférée des MacLeod, son foie et ses jambes n'avaient pas voulu obéir à son cerveau embrumé et il s'était donc retrouvé cahin-caha en bas de chez lui, titubant à 4 pattes, en caleçon taché de vomi (souvenir d'une gerbe express dans les escaliers qui lui avait coûté un pantalon bon à jeter et une grosse bosse occipitale). Bizarrement, les filles que, faute de pouvoir approcher, il arrivait tout juste à fixer de son regard plus troublé que troublant, le regardaient de travers avant de le contourner rapidement sur le trottoir et de s'éloigner à grandes enjambées.  
Pauvre John, ce n'est pas encore ce soir que tu allais conclure. Fors l'honneur flétri et l'odeur de vomi qui l'imprégnait, et contrairement à la fois où il avait voulu impressionner ces dames en sautant de son balcon sur un matelas déposé 5 étages plus bas, cette fois-ci heureusement, le canard était sain et sauf.*

machiavel24 (il y a 2713 jours)

Ruvon (il y a 2712 jours)

Voilà ma rédaction maîtresse :

John se réveillait avec la gueule de bois, comme la veille, comme d'habitude. Le crâne comme dans un étau qui se resserre chaque jour un peu plus. C'était une sensation rassurante, familière. Sa seule amie. Pour être certain qu'elle ne l'abandonne jamais, il l'entretenait chaque soir avec application. Il ne risquait pas de manquer de munitions ; avoir installé son camp au cœur de l'hypermarché abandonné était une des rares bonnes idées qu'il avait eu depuis la chute. De quoi manger et boire pendant quelques années. D'ici là, tout allait bien finir par s'arranger, non ?

Le soleil perçait les épais nuages sombres, éclairant d'un jaune malade le parking jonché de cadavres de bagnoles. Il était temps d'aller voir les dégâts de la nuit. Les animaux sauvages se rassemblaient dans les rues désertes à la recherche de nourriture mais ils n'ont jusqu'ici pas réussi à pénétrer dans son abri. Les barricades tenaient le choc lorsqu'ils s'aventuraient jusque-là, il n'avait qu'à les entretenir régulièrement pour dormir tranquille.

Il effectuait sa ronde en grignotant des fruits secs quand il entendit un couac. Un drôle de couac et même un double couac. Couac couac. Derrière la porte condamnée. Il lui fallait faire le tour, histoire de voir ce qui cause ce bruit étrange. John était un citadin qui avait toujours vécu au centre de jungles de béton ; s'il se retrouvait ici, en zone commerciale à peine séparée de la campagne par une route nationale aujourd'hui déserte, c'était à cause d'un concours de circonstances dont il se rappelait à peine, à base de fuite, de jolie fille et de couteau dans le dos.

Après une longue inspection visuelle, il se décidait enfin à sortir par un passage aménagé, trop haut pour les bêtes sauvages qui rôdaient la nuit. L'arme au poing, il avançait lentement en direction du bruit. Il était sur le point d'atteindre le coin du bâtiment quand il se figea. Face à lui, un canidé maigre comme un clou au regard fou fixait un amas de caddies renversés. A l'arrêt, prêt à bondir, il ne bougeait pas d'un poil. John releva son arme pour le mettre en joue, au cas où il lui sauterait dessus. Mais cet animal affamé n'était pas là par hasard, à risquer les brûlures d'un soleil implacable, même de derrière les nuages, que John n'affrontait jamais sans sa combinaison.

Il aurait du s'en retourner, laisser la nature désigner un vainqueur entre proie et prédateur. Peut-être qu'il n'avait pas encore dessaoulé puisque mu par une curiosité dangereuse, il voulait savoir ce qu'il guettait ainsi. Il avançait à pas feutrés, gardant l'animal en joue. Arrivé au coin du mur, il risqua un coup d’œil vers les caddies, d'où s'échappait de temps en temps un petit couac. Voire même deux.

Soudain il l'aperçut. Il lui fallut quelques secondes pour le reconnaitre. Il n'en avait pratiquement jamais vu en vrai ; dans les bandes dessinées, ils ne sont pas très ressemblants. C'était un petit canard, qui semblait prisonnier des grilles des caddies. Il se cognait à chaque pas, appelant sans doute ses congénères, ignorant tout du danger qui l'attendait dehors.

Fasciné par le spectacle, John eu un moment de faiblesse et relâcha son atttention. En présence d'un prédateur, c'est une erreur qui se paye cash. Il entendit le bruit des pattes arrières de l'animal lorsqu'il prit son élan sur le béton craquelé et se retourna pour voir la bête lui sauter à la gorge. Il appuya sur la gâchette par réflexe mais rata sa cible d'un bon mètre et il eut à peine le temps de lever les bras pour encaisser le choc avant de se retrouver au sol.

Le torse labouré par les pattes avant, il sentit les crocs déchirer le tissu puis la chair de son bras gauche. La lutte fut brève mais brutale. L'animal tirait sur le bras de toutes ses forces, s'enfonçant toujours plus profondément, pendant que John lui matraquait la tête de la crosse de son arme. Un coup fut sans doute asséné plus violemment que les précédents, le chien sauvage sembla sonné un instant et John mit à profit l'hésitation pour le décrocher de son bras et l'abattre de deux balles dans les côtes. Couac couac.

Étourdi par la douleur, il vida son chargeur sur l'animal, plus par peur qu'il se relève que par réelle volonté de s'acharner. À genoux, il n'osait pas regarder son bras qui saignait abondamment. Il allait devoir rentrer soigner ça, et vite, avant que cela s'infecte mais aussi avant que d'autres carnivores ne se pointent, attirés par le bruit. En tentant de se relever, il croisa le regard du palmipède, toujours coincé, qui n'osait plus bouger. John hésita, puis se releva. Il allait ramener l'animal à l'intérieur, à l'abri. Il n'aura pas pris tous ces risques pour rien s'il arrive à le sauver. Il était un peu réticent au début mais John parvint à mettre la main dessus en soulevant quelques caddies.

Ce soir là, après avoir désinfecté et bandé sa blessure, il regardait Nanard (il l'avait nommé ainsi parce qu'il avait une imagination de merde pour les noms) se promener entre les rayons, toujours aussi insouciant. En ouvrant la première bouteille de la soirée, il se dit que c'était vraiment une journée pourrie, mais heureusement, le canard était sain et sauf.

FIN

Je crois que j'ai fait un peu plus long que prévu :ninja:

Pitchblack (il y a 2712 jours)

Cannes (il y a 2712 jours)

nova (il y a 2710 jours)

nova (il y a 2709 jours)

Ruvon (il y a 2709 jours)

SAAvenger (il y a 2709 jours)

RomTaka (il y a 2708 jours)

SAAvenger (il y a 2708 jours)

SiGarrett (il y a 2707 jours)

John se réveillait avec la gueule de bois... Le professionnalisme de l'agent 0069 n'avait encore une fois pas résisté à l'attrait de quelques verres de Campari, suivi de 3 dose de Glenfiddich et d'un florilège des meilleurs cocktails de Cassandra, la barmaid du très select  "1 Night Stand Club" de Gstaad.

![description de l'image](https://pbs.twimg.com/profile_images/705467808361156608/IJzV3xEf.jpg "titre de l'image")

Laquelle Cassandra dormait en ce moment à ses côtés, ronronnante et repue.

Encore une fois, le Commandeur John Bang avait fait honneur à sa réputation.

La vibration de sa montre satellitaire Cartier et Bresson "Special Service" mit tous ses sens en alerte. Le rendez-vous ... la mission ...

Le message était clair : "Rendez-vous dans 20 minutes pour le pick up and protect". Une mission de garde du corps ! Pour lui ! Le meilleur agent secret alcoolique au service de sa Majesté ! Quelle déchéance.

![description de l'image](http://www.motorverso.com/wp-content/uploads/2016/12/2018-aston-martin-vantage-8_800x0w-675x427.jpg "titre de l'image")

Au volant de l'Aston Martin, le coeur de Bang fit bong lorsque la photo de la cible à protéger apparut... Un cou fin... des yeux rieurs... un air pensif.   
Un râle de dégoût fut refoulé. La dernière tocade du Prince Moqutar, ami du Royaume, visée par les agents du S.P.E.C.T.R.E., devait recevoir la protection personnelle de 0069. Protection justifiée au vu des messages d'alertes circulant en direct sur le réseau optique du pare brise.

Une fusillade, une coupure de vidéo surveillance totale et incontrôlable.
"Trajet numéro 4, Commandeur, ils ont mordu au leurre."

L'adrénaline effaçait les traces de la nuit agitée. Quelques dérapages et sauts plus tard, John Bang garait son véhicule au check point, l'arrière d'un restaurant asiatique populaire, excellente couverture vu les circonstances.

![description de l'image](http://www.wg-saveursgourmandes.fr/img/diapo/2.jpg "titre de l'image")

Une odeur de poudre. Des douilles. Du sang et des corps. Les policiers suisses et les services spéciaux de Rainbow 6 avaient repoussé la premier assaut au prix d'un lourd tribu. Avaient-ils maintenu le cible en sécurité ? 
"Dans la réserve, Commandeur. Escalier vers le bas tout à droite" cracha sa montre.

Le Walther PPK en main, Bang poussa la porte. Soulagement ...heureusement, le canard était sain et sauf.

![description de l'image](https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/236x/50/13/61/50136158e92e95570301721acc690adf.jpg "titre de l'image")

Ruvon (il y a 2706 jours)

SAAvenger (il y a 2706 jours)

Pitchblack (il y a 2706 jours)

SAAvenger (il y a 2706 jours)

ma rédac: 
  
John se réveillait avec la gueule de bois, la tête comme un seau, le ventre qui faisait des vagues ou alors c’était le sol. Bref il n’était pas bien, mais alors vraiment pas bien.  
En même temps passer 6 mois tout seul dans un navire de patrouille X1-21b783 ce n’était pas la panacée. Il avait confisqué une cargaison d’alcool frelaté en provenance de Scipion 4 et aurait normalement dû la détruire. « C’est ce que j’ai fait » se dit-il fièrement en se caressant le ventre avant de se remettre à gémir et de couvrir ses yeux de son bras. Il n’avait même pas atteint sa cabine, son dos lui rappelait la nuit passée sur le siège de commande.

Et encore cette vibration stridente qui reprenait. « Saloperie » c’était ça qui l’avait sorti de sa torpeur alcoolisée. Un appel entrant. « Qu’ils aillent se faire voir » grogna-t-il. Il devait bien avoir droit à un jour de repos non, ou une nuit, enfin quelque chose dans le vide interplanétaire. Il s’était placé exprès au bord d’un champs d’astéroïde pour éviter d’être dérangé mais son vaisseau avait dérivé depuis. Pas assez lourd. Il tenta de se retourner, oubliant encore une fois qu’il n’était pas dans son lit et s’étalant tout du long sur le sol métallique. « Merde » le son ne franchit pas ses lèvres, trop occupé à souffrir sur le sol, la bave lui coulant sur le menton mais il l’entendit nettement. Et encore ce son strident, l’appel devait être urgent. « Comme ma vessie » se dit-il. Pas moyen d’y échapper, il se releva en s’appuyant sur le tableau de bord, et bien décidé à engueuler quiconque était au bout de la ligne il activa l’intercom 2CM. Pas le temps de croasser un « ouais » qu’une voix féminine cassante lui stria les oreilles « John ? Qu’est-ce que vous foutez, ça fait quatre heures qu’on essaie de vous joindre. Vous croyez que la Corp vous paie pour quoi ? Si vous pensez que votre dernière prise vous donne droit à un quelconque avantage. Alastair a déjà capturé deux autres vaisseaux depuis, il travaille, LUI. » et blablablabla.  
Il n’aurait jamais dû marier cette femme, ou en tout cas elle n’aurait jamais dû devenir son supérieur. Sur le moment la vie dans le vide de l’espace ne lui semblait plus si mal. Mais pourquoi avait-il tant mal à la tête. « …C’est une urgence, le dernier spécimen vivant du zoo d’Orkash, volé ce matin. Vous auriez pu les intercepter avant décollage mais maintenant il va vous falloir foncer mon p’tit gars ! » Mon petit gars ? Elle faisait bien 15 centimètres de moins que lui. Des insultes lui vinrent à l’esprit malgré son état brumeux. Il était en route avant qu’elle n’arrête de parler.

Sale, nauséeux et de sacré mauvaise humeur mais en route. « Un canard… » comme s’il savait ce que c’était un canard. « Une grosse bête à plume qui fait un bruit d’enfer » comme s’il avait besoin de ça. L’avantage d’avoir un petit vaisseau de la taille d’un X1-21b783 c’est qu’on s’approchait énormément de la vitesse de la lumière. Ce qu’un vaisseau civil ne faisait jamais. Il laissa le calcul de trajectoire à l’ordinateur. Tout le reste en fait, lui il allait prendre une douche, canard ou pas. C’est lorsqu’il entendit tirer trois torpilles qu’il comprit qu’il avait fait une boulette. Hier il avait activé le système d’attaque pour descendre le vaisseau de contrebande après qu’il eut récupérer la cargaison. Dans son empressement à descendre les bouteilles ensuite il n’avait plus pensé à le désactiver. Les voleurs de canards n’avaient même pas eu les moyens de comprendre ce qu’ils se passaient. 
Arrivé à portée son vaisseau avait directement fait feu. C’est donc à poil, dégoulinant d’eau (qu’elle soit recyclée à base de sueur et d’urine ne le gênait plus depuis longtemps) qu’il arriva juste à temps pour voir le vaisseau de contrebande se prendre le troisième missile en plein dans le poste de commande. Sur le coup il fut dégrisé direct. « Dernier spécimen vivant de la galaxie » qu’elle avait dit non ?...Merde. Merde n’était même pas suffisant pour exprimer le niveau d’emmerdes qu’il allait avoir sur ce coup. Electra allait lui passer savon sur savon jusqu’à la fin de ses jours.

Des débris du vaisseau flottaient doucement en s’éloignant de la zone d’impact. Ça n’avait pas fait un bruit mais sur le coup John était soufflé quand même. « Merde » qu’il se répéta pour la centième fois. Tout à coup, un cube de stase flotta paresseusement devant son cockpit. Dedans une chose horrible à long bec et des yeux globuleux le fixait sans bouger. « Merde merde ». Il enfila sa combi spatiale sans se coincer quoi que ce soit dans les tirettes et s’empressa de lancer la décompression pour sortir. A peine eut-il ouvert la porte qu’à nouveau il tomba nez à nez avec le volatile qui tourna la tête doucement pour le fixer de ses yeux morts en ouvrant grand la bouche. John faillit laisser le cube s’éloigner sans réagir, il l’attrapa de justesse et au moment où il ferma le sas il entendit un bruit horrible. Un « COUAC » retentissant qui lui fit lâcher le cube. Avec la gravité, celui-ci tomba droit sur le sol, rebondit dans une série de « couac couac couac ! » avant de se briser en silence. John tomba à genoux en criant « NOOOOooon » mais heureusement, le canard était sain et sauf.

SiGarrett (il y a 2703 jours)

SAAvenger (il y a 2702 jours)

SiGarrett (il y a 2701 jours)

RomTaka (il y a 2701 jours)

Ruvon (il y a 2701 jours)

RomTaka (il y a 2701 jours)

Ruvon (il y a 2701 jours)

Pitchblack (il y a 2701 jours)

Ruvon (il y a 2701 jours)

Hyeud (il y a 2701 jours)

Je mets mes scores de bouses, pas eu le temps de fare mieux:

[url=https://tof.cx/image/izzqN][img]https://tof.cx/images/2017/06/30/a09c8b2838d8e16463100d0a7e20cd1d.md.png[/img][/url]

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Rédaction :

John se réveillait avec la gueule de bois. Que c'était il encore passé la nuit dernière ? Il tenta une reconstitution de tête, mais vu la douleur fulgurante qui en émanait à la moindre réflexion, il préféra se préparer un café avec paracétamol avant de se lancer dans ce périlleux exercice. Une cafetière plus tard, les souvenirs commencèrent à affluer dans son cerveau endolori. De l'alcool, un tas d'alcool, une biture comme rarement il en a pris dans sa longue vie de fêtard invétéré. C'était à la butte aux cailles, chez Michel, le patron Yacine était d'une excellente humeur, grosse ambiance. Les coups s'enchainent, les pétards dans la rue aussi. Tout semblait normal jusqu'au moment où Jeff débarqua, Ah Jeff, dit Jeff de la butte, un personnage, un peu lourdingue, mais attachant, "vas-y mets nous du RockN'Roll, j'ai amené un canard" dit il de son air toujours ivre même quand il est à jeun.

Hilarité générale, suivie d'une vive consternation en découvrant le canard peint aux couleurs de l'OM. 3 Boulogne Boys trainaient sur la terrasse du café d'à coté, leur sang ne fit qu'un tour en voyant la pauvre bête peinturluré aux couleurs de l'ennemi. Le premier, à l'air bovin pris le canard dans ses mains pendant qu'un 2ème ayant l'air, si c'était possible, encore plus abruti que le premier commençait à se déboutonner. "zieg Hail, on va l'enculer ton canard" entonnent-ils à l'unisson.

Débarque à ce moment là, un géant, une masse inhumaine, un truc qui ferait passer schwarzy pour une danseuse étoile. Sa grosse voix, semblant sorti d'outre-tombe, tonna : "Moi c'est Boulon, et jamais un canard ne subira d'outrage dans ma juridiction !". Tarte sur le 3ème skinhead qui titubait, coup de massue sur le haut du crâne du premier qui tenait le canard, qui voyant une chance de s'échapper mordit l'engin du déculotté, Omar se retourna, défonça le type avec un coup de pied dans l'entrejambe à vous faire remonter les couilles au niveau des yeux, et me voyant, n'étant pas sûr dans quel camp j'étais, appliquant le célèbre adage "Dans le doute, frappe encore", m'asséna une claque qui fait encore trembler mes molaires au moment où je vous parle.

Je me suis évanoui après m'être pissé et chié dessus, mais heureusement, le canard était sain et sauf.

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SAAvenger (il y a 2713 jours)

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