Endless Space 2 (early access) Digital Deluxe Edition steam gift

SAAvenger (il y a 789 jours)

Wazzebu (il y a 788 jours)

"Puis de toute façon il parait que ça sent pas bon les humaines. Il le tenait d'un Hiromi 450 qui le hurlait en courant. D'ailleurs s'il n'avait pas eu cette petite douleur au ventre (comprenez qu'il ne pouvait pas faire trois pas sans se vider d'un côté ou de l'autre) il l'aurait volontiers attrapé pour le dessouder et qu'elle lui lâche un peu la grappe. Allez c'était pas le moment de se morfondre, il s'écarta d'elle en titubant un peu. Quelques claques sur les joues (accessoirement une bonne grosse caisse, bon Dieu heureusement que son odorat faisait partie des pièces à changer parce que sinon ça aurait encore été tout une histoire). Héroïquement il prit bâton de chasse et sorti de la cabane non sans lancer qu'il ne reviendrait pas sans ses pièces de rechange. Ce n'est qu'une fois dehors qu'il se rendit compte qu'il pleuvait ... re-rentrer et il passerait un peu pour un gros blaireaux. Bon il décida de continuer un peu, après tout il connaissait une grotte pas si loin. Le temps d'y arriver et il était mouillé jusqu'au caleçon. Bref la journée idéal quoi, et il n'avait toujours pas graillé un morceau. Un éclair de génie et il se souvint qu'il avait eu la génialissime idée de mettre de côté un bout de buvard d'hier. Bon il avait pris un peu l'eau mais ça restait convenable. Il se mit à le suçoter tout en grommelant dans sa grotte. C'est lorsqu'il se calma un peu qu'il se rendit compte de la fumée qui s'élevait un peu plus loin sur sa droite. Alors ça c'était incongrue, de la fumée ? Genre comme les clodos d'il y a mille ans ? Pfff, il était civilisé lui. S'il avait froid c'était son robot Hitomi 900 qui se collait à lui et le réchauffait avec ses résistances, pas ce truc dangereux de feu. Malgré tout il avait envie de voir ces débiles qui utilisait du feu, et puis qui sait, p'être qu'il trouverait les pièces de rechanges. Revenir en héro à la maison, l'idée lui plaisait bien. Son approche fut des plus discrètes... Il ne fût arrêté qu'à seulement 200 mètres du feu par deux formes hideuses ressemblant vaguement à des robots de bas étage. Bon c'est vrai que de chasser des rats évolué (rat aveugle et sourd suite à l'exposition à des produits chimiques) ne l'avait pas tellement affûtés. Il fût amené auprès du feu accompagné par deux bâtons bien pointu dans ses côtes. Il gueula qu'il voulait voir le chef, et que s'ils continuaient il allait tous mourir dans d'atroce souffrance. L'une des deux formes hideuses lui répondit 'c'est elle notre chef'. Là il se rendit compte que c'était pas un robot de bas étage mais un humain... et que la forme qu'il désignait comme le chef était une humaine. Et quelle humaine ! Au moins quatre dents bien marron, des yeux violet qui brillait dans la nuit et ces cheveux... gris-jaune, une beauté ! Il ouvrit la bouche pour parler, un énorme rôt en sorti et il souris comme un benêt."

Wazzebu (il y a 788 jours)

graouu (il y a 788 jours)

SAAvenger (il y a 788 jours)

Bijour! Hop, à moi. Merci pour ce chouette gift graouu :D

"La surface gauche de l'Hitomi 900 était rebondie et molle avec quatre seins qui pouvaient sortir "à volonté", ce qu'il trouvait souvent très agréable mais elle était rarement d'humeur à les sortir. "Ces artifices ne servent que pour la portée" répétait elle chaque fois qu'il demandait. En effet son rôle n'était que d'aider les progénitures humaines à survivre. Elle lui avait expliqué qu'elle avait pris son rôle de mère très à coeur avec lui. Peu importe ce que ça voulait dire. Quoi qu'il en soit Hitoneuf était la seule à lui faire la conversation, souvent sous forme de reproches d'ailleurs. Comme si c'était sa faute à lui s'il y'avait plus un seul Carnouille à dézinguer dans la zone. Plus de carnouille plus de pièces de rechange, c'était logique.

Lui personnellement il s'en serait bien passé des robots Carnouilles en plus c'était difficile à buter ces trucs, il préférait grandement les lapimes, ça rebondissait d'un coup avant de mourir d'un simple coup de ratata et leur intestins encore chaud était un régal à sucer. Comparer aux rations X294-4b journalière cuisinées par Hito c'était là un met de rêve (chose qu'il n'osa plus jamais dire à voix haute d'ailleurs depuis qu'elle le traita de crétin dégénéré accro aux rabiations, peu importe ce que c'était). Seulement voilà, à force de chasser les lapims comme un tazé il est clair que y'en avait plus beaucoup non plus.

Chaque soir après mangé c'était le même rituel, une heure de cours de pistoire et de potabulaire données par Hitoneuf bien sûr. Seulement depuis son problème de pièces détachées elle avait raccourcis ses leçons à 20 minutes à sa grande joie (déjà qu'elle avait commencé à babotter au fil des ans et qu'il doutait de l'exactitude de certaines histoires. Des villes entières où les gens vivaient les uns aux dessus des autres? Pas crédible, en plus des gens y'en avait plus. Il avait croisé un gens sur toute sa vie et il était en train de clamser d'un zigouilli noir. Embêtant pour pisser ça déjà que c'était mortel en plus.

Mais voilà mamandestin avait decidé qu'il allait devoir sortir de l'avalée de Montreuil, parcourir les landes des bombes jusqu'à la ville mythique de lassité. "Un jour, un jour", il ne faisait que répéter afin de rassurer Hitoneuf mais au fond de lui il y eu un déclic. Peut-être qu'à Lassité il y aurait des humaines? Juste pour voir comme ça de loin. P'têt même qu'elles vendaient des pièces de rechange, et qu'il pourrait devenir roi des humaines. Comme ça il ne devrait plus chasser et il y aurait quelqu'un pour faire (mieux) la cuisine à la place d'Hitoneuf. Si ça se trouve y'avait encore plein de lapimes à Lassité, raaah des intestins de lapines rabiées tous les jours!? 
Il avait du parler tout haut des lapimes car Hitomi avait diminué sa température corporelle jusqu'à ce qu'il sente que ça piquait vachement en plus elle fronçait les écrans.

Il n'avait pas pu repousser les chéances plus loin (toujours trouvé cette expression débile, ils parlaient bizzare dans le temps d'avant la cata). Quatre jours qu'il marchait en machouillant des x294-4b. Personne en vue, rien, nada, nitchivo, kretdalle. Il en arrivait presque à regretter les leçons de pistoire. Il était sorti de la vallée hier au matin et toujours rien en vue. Rien que le cratère suivant et des champignons verts pabon. Il commençait à se demander s'il allait retrouver son chemin. Il n'aurait jamais cru que Lassité était aussi loin. Peut-être qu'il n'était pas parti dans la bonne direction? Et puis alors il risquait de tomber sur le bout du monde? Un trou énorme d'où sortait les momonstres. Il frissonna. C'est vrai que le temps se rafraichissait, normalement c'était pas la saison des pluies qui crâment mais fallait être prudent, sa combi en amiante suffirait pas à le protéger plus d'une heure ou deux.
Il continua d'avancer en scrutant le ciel d'un oeil mauvais. Il s'assombrissait de minute en minute. "pabon, pabon, pabon". 
Décidé à trouvé un abri pour la nuit il attaqua la pente du cratère 43, péniblement, glissant parfois dans la cadoue. Et c'est là qu'il les remarqua. Des lumières, des dizaines, non des centaines...non des tropplein de lumières au loin. Des étoiles tombées du ciel, chassées par les nuages de pluie. Il se mit à courir, se vianda méchamment sur des restes métalliques de vicules qui lui ouvrirent le genou mais c'est à peine s'il sentit autre chose que le sang chaud qui lui coulait le long du tibia. Il continua à courir vers les lumières, les poumons en feu. Et dans son esprit il se répétait encore et encore "des humaines! des troppleins d'humaines rien que pour moi!"

graouu (il y a 787 jours)

SAAvenger (il y a 787 jours)

> **Envoyé par *graouu* **  
> Whouahou Merci Saavenger pour l'effort  !!! On aimerait la suite :)

La suite est on ne peut plus classique. Les humaines sont très bizarres, déjà elles ont deux mamelles non rétractables qu'on ne peut pas toucher sous peine de claque à la tête qui fait mal et leur vocabulaire est très très mauvé. En plus elles sont en guerre constante contre des monstres qu'elles appellent "Maals" dirigés par un certain Grorich. D'ailleurs elles ont cru qu'il était un espion Maal au début jusqu'à ce qu'il arrive à les convaincre qu'il était juste là pour des pièces pour Hitoneuf. Depuis elles l'ont gratifié du titre de Bocoutropcon et sont très gentilles avec lui bien qu'elles lui demandent de travailler sans cesse à l'areuproduction et qu'il trouve que c'est pas un traitement très humain de travailler ainsi tous les jours. Reste que malgré qu'il arrive à assouvir sa curiosité sur les humaines, il comprend vite qu'il en sera jamais roi parce qu'elles disent tout le temps que personne ne leur dit "coiffeur" et lorsqu'il a essayé ça n'a eu aucun pouvoir particulier. Le pire c'est qu'elles n'ont même pas de pièces détachées parce qu'elles aiment une certaine Lana Ture et qu'elles ont détruit tous les robots il y longtemps. Bref il va devoir s'aventurer sur les terres des Maals et ça l'enchante pas beaucoup. Les humaines non plus vu qu'elles disent que pour une fois qu'elles ont quelqu'un de Ferretil - probablement le nom qu'elles donnent à sa région d'origine - elle vont quand même pas le laisser repartir au pays des gros porcs (Il parait que c'est encore meilleur que les lapimes!!)

machiavel24 (il y a 786 jours)

machiavel24 (il y a 781 jours)

Deux ans ont presque passé, j'ai réussi à trouver presque toutes les pièces sauf une dans la décharge se situant dans Paris XVI. J'ai tout écumé, le bordel des Champs-Élysées, le repaire des robots SDF créchant à Montaigne et même les taudis du de Montmartre où des robots sont guidés par des aveugles même s'ils le nient pour retrouver la pièce manquante.

J'ai même arrêté de me saouler les derniers jours pour être plus performant. Deux ans pour trois pièces, c'est un peu long même pour un unijambiste manchot. Le monde est dévasté, cela sera bientôt mon tour si Hitomi en vient à s'éteindre définitivement. Moi, Igor le robot domestique du célèbre Docteur F. doté de la seule âme disponible pour être mécanique dénué de toute partie organique. Il est aussi vrai que je suis unique pour ma capacité à suivre mon maître dans ses célèbres beuveries tout comme ses cuites légendaires quand il était encore vivant. Depuis que je l'ai empaillé suite à un jeu à boire débile pour savoir s'il faisait bien l'épouvantail, je dois admettre que sa compagnie me manque. Hitomi a tenté de me remettre sur le droit chemin en m'arrachant le bras droit qui me servait pour lever le coude et accessoirement, la jambe gauche, mais c'est parce qu'elle ne savait pas distinguer le bras d'une jambe.

Je vais devoir me résoudre à descendre dans les catacombes. Lieu interdit où selon la légende, des êtres organiques appelés humains auraient élu domicile après la grande catastrophe. Ils auront peut être la pièce qui me manque pour sauver Hitomi. J'appréhende et descend les escaliers avec prudence. Je tombe nez à nez avec un humanoïde qui me propose naturellement de venir boire un coup pour fêter notre rencontre. Comment refuser ? Hitomi attendra encore un peu.

Pendant ce temps, Hitomi... (La suite au prochain épisode/gift).

graouu (il y a 781 jours)

Ganja (il y a 781 jours)

Bonjour graouu et merci pour ce beau concours que je tente de ninja avec ce texte :

De sa propre mère, il ignorait tout. Grandi dans la tranchée numéro 13, en périphérie du centre-ville, il avait été accompagné, sa vie durant, de droïdes décatis, abandonnés comme lui et péniblement reconstruits.

Hitomi 900 était de ceux-là. En l’espace de quelques cycles, ce simulacre de conscience carboné était devenu sa plus proche parente. D’une fidélité à toute épreuve, elle s’était imposée comme l’incarnation la plus aboutie du concept de maternité et de féminité.

Cheveux courts, yeux en amandes soulignés de noir, pommettes saillantes et couturées de cicatrices, Hitomi était belle sans grâce, charmante sans affectation. Elle avait cette élégance un peu hommasse des gens élevés à la dure. Une tension étrange l’habitait, perceptible dans la raideur du cou, la légère crispation des lèvres et l’agitation perpétuelle des mains, animées de discrets soubresauts. Les beaux jours, sa peau, diaphane, dégageait un parfum iodé, les mauvais, une odeur âcre de plastique brûlé.

Rencognée dans une attitude boudeuse et hautaine, elle attendait, fière, le déclenchement des hostilités.

L’holocron mural grésilla. Cooper se leva, traversa la pièce encombrée à grandes enjambées, veillant à ne pas heurter de ses pieds nus, le bric-à-brac insensé amassé au cours de ses dernières expéditions. Une lumière jaune et sale, barrée d’ombres profondes, hachait les murs. D’un geste las, il appuya sur un bouton. Dans un crépitement aigu, une silhouette bleue électrique se matérialisa.

-- Bonjour, Coop.

La voix était claire quoiqu’un peu grave.

-- Bonjour, Hitomi.

Wazzebu

SAAvenger

Ganja

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graouu

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